Le radiateur sèche-serviette électrique, un chauffage pas ordinaire

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Le sèche-serviette ne constitue pas un radiateur comme les autres. Il remplit, le plus souvent, une double fonction : chauffer la pièce et sécher les serviettes éponges. Installé dans la salle de bains, il doit répondre à un certain nombre de normes. Confort et sécurité sont donc obligatoires.

Les différents types de sèche-serviette électrique

Dans la salle de bains, il est agréable d’avoir bien chaud. La température idéale avoisine les 24°C. Il est de ce fait important de s’équiper d’un bon chauffage. Faciles à installer, les radiateurs sèche-serviettes rassemblent plusieurs modèles : soufflant, à inertie ou encore rayonnant. Leurs performances ne sont, toutefois, pas identiques.

  • Les sèche-serviettes à inertie
    Réputés pour leur chaleur douce et homogène, les radiateurs à inertie regroupent deux modèles. Le premier, le sèche-serviette à inertie fluide réchauffe la pièce grâce à la circulation d’un fluide caloporteur. Le second utilise la technologie à inertie sèche. Il diffuse l’air chaud par le biais d’une brique réfractaire en fonte ou en céramique. Certains fabricants proposent, parfois, une fonction originale. Elle consiste à augmenter la température sur un court laps de temps (30 min) afin de chauffer l’espace en un éclair. Vous pouvez, en plus, la stopper à tout moment. Ce petit confort dans la salle de bains sera bien apprécié par les personnes frileuses
  • Les sèche-serviettes rayonnants
    Le radiateur se compose d’une plaque chauffée par des résistances électriques. Grâce à une grille de protection située derrière elle, la chaleur rayonne, ensuite, dans toute la pièce.
  • Les sèches-serviettes soufflants
    Le sèche-serviette soufflant aspire l’air froid puis le réchauffe à l’aide d’une résistance électrique. Equipé d’un ventilateur, le radiateur rejette l’air chaud dans la pièce. Ce système parfait pour les petites salles de bains est, cependant, très énergivore.

Radiateur seche serviette electrique

Un sèche-serviette aux normes, un gage de sécurité

La sécurité passe par un matériel de qualité. Pour l’identifier, trois éléments sont à surveiller.
• La mention NF-Electricité. Tous les appareils électriques sont soumis à cette norme. Elle garantit une étanchéité parfaite et une liaison à la terre par une liaison équipotentielle.
• L’Indice de Protection (IP) signale le niveau de protection des gaines et des enveloppes. Il se compose de deux chiffres. Dans notre cas, de 2 et 4. Le radiateur résiste ainsi aux projections d’eau.
• La classe de sécurité s’élève impérativement à 2 dans la salle de bains. Le radiateur bénéficie d’une double isolation et ne dispose pas de liaison terre des parties métalliques. Il est possible d’opter pour la classe 3. Son atout, l’appareil est équipé d’un transformateur TBTS (Très Basse Tension de Sécurité).

Bien installer son sèche-serviette électrique

Electricité et humidité ne font pas bon ménage. Pourtant dans une salle de bain, de nombreux appareils électriques sont branchés. Par exemple : la lampe, la machine à laver, le rasoir ou encore le sèche-serviette. Plusieurs règles simples sont donc à respecter pour éviter toutes électrocutions.

  • Le dispositif DRHS (disjoncteur différentiel haute sécurité 30mA).
    Ce système coupe automatiquement le courant en cas de problème.
  • La norme NF C 15-100.
    Elle définit les volumes, où il possible d’installer votre électroménager. Dans la zone 2 (60 cm autour de la douche ou de la baignoire), vos ustensiles doivent être parfaitement étanches (IP3X) et posséder une excellente isolation (classe II). Dans la zone 3 (au-delà de 60 cm de la baignoire ou de la douche), vous pouvez fixer votre radiateur et utiliser tous vos ustensiles électriques de classe I.

La mise aux normes n’est pas une sinécure. Il est préférable de s’adresser à un professionnel habilité pour l’assurance d’un chauffage performant, de qualité et pour une sécurité optimale.

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